L'armée Allemande : articles en ligne
la 11e Panzer Division
110e panzer grenadiers régiment
129 régiment d’artillerie blindé
209e régiment blindé de sapeurs
section du 61e régiment de chasseurs de chars
111e panzer grenadiers régiment
section du 61e régiment blindé de reconnaissance
119e régiment blindé
Cette unité reprend le surnom de la 7e panzer division, surnommée la division fantôme par les prisonniers français en 1940 et qui a combattu en Pologne en 1940.
La 11e panzer combat en Roumanie et en Serbie en 1941, en Russie jusqu’en mai 1944.
La 11e Panzer-Division stationne dans la région de Libourne où elle reçoit des éléments de la 273e Reserve-Panzer-Division.
Stationnée à Toulouse en août 1944, elle rejoint la vallée du Rhône en renfort après le débarquement de Provence. Avec les combats de Montélimar, Meximieux et Montrevel, elle parvient, au prix de lourdes pertes, à permettre le repli du 19e Armeekorps jusqu’à la trouée de Belfort.
Son matériel est composé de chars lourds Panther, de chars moyens Panzer IV et Panzer III, et d’obusiers automoteurs Hummel et Bison.
Par Jérôme Croyet
Docteur en histoire, président de MdAin 39-45
Les Marders dans l'Ain
Dès le début de l’invasion de l’ancien allié Soviétique, l'armée allemande a ressenti le besoin de mettre en place une arme anti-char plus puissante et plus mobile que les canons anti-chars remorqués ou que les chasseurs de chars autotractés tels que le Panzerjäger I. Ce besoin devint crucial à la fin de 1941 avec l’apparition des nouveaux chars soviétiques comme le T-34 ou le KV-1. En attendant mieux et pour faire vite, les ingénieurs allemands
À titre de solution intermédiaire, on décide d’utiliser des chars dépassé comme le Panzer II et des véhicules capturés comme le Lorraine français comme base pour construire des expédients de chasseurs de chars. Il en résulte la série des Marder, armés du canon anti-char de 75 mm PaK 40 ou du canon russe de 76,2 mm, dont de nombreux exemplaires ont été pris aux soviétiques.
Les Marders étaient techniquement fiables, comme tous les véhicules développés sur la base du châssis tchèque 38 t. Leur puissance de feu est suffisante pour détruire à une distance raisonnable tout véhicule blindé léger ou moyen rencontré sur le champ de bataille. Leurs faiblesses sont essentiellement dues à la vulnérabilité de l’équipage. Une silhouette haute combinée avec l’absence de toit les rend vulnérables au tir indirect d’artillerie. En outre, un blindage somme toute peu épais les rend vulnérables aux chars adverses.
Les Marders ne sont pas des véhicules d’assaut ou des substituts de chars de combat. L’absence de toit signifie que les opérations en milieu urbain ou en combat rapproché présentent des risques. Ils étaient donc de préférence utilisés dans des rôles défensifs ou de soutien. En dépit de leurs faiblesses, ils sont beaucoup plus efficaces que les canons anti-char remorqués qu’ils remplaçent.
Les marder dans l’Ain
Lorsque la 11e panzer division se retire de Lyon fin août 1944 et livre les deux batailles de Meximieux et Montrevel, où les marders, bien que techniquement désuets font quand même leur usage sur les blindés légers américains, soutenant les pioniere de la division dans leur progression contre le 117th cavalry à Malafretaz et Montrevel.
La 11e panzer division compte 8 marder. Ils sont affectés à la 1ère kompagnie du panzer abteilung 61. Ils viennent du panzer jäger reserve abteilung 100, versé comme renfort adns la division. Il y a 4 marder II et 4 marder III.
Par Jérôme Croyet
Docteur en histoire, président de MdAin 39-45
Le 6e régiment de Panzers
Parti de la 3e panzer-division, il est formé de deux bataillons à 4 compagnies. Lorsque débute la campagne de Pologne en septembre 1939, le régiment comprend 59 panzers I, 79 panzers II, 3 panzers III et 9 panzers IV plus 8 chars de commandement.
La 3e panzer-division est commandée par le général Leo Freiherr Geyr von Schweppenburg. La division est partie du XIXe panzerkorp sous les ordres de Guderian. Le 12 juin 1940, elle atteint le Marne et Château-Thierry. Elle combat le jour même à Montmirail et le 13 à Villeneuve puis sur la Seine. Le 16, elle combat de nuit au sud d’Auxerre. Elle prend Beaune le 17 juin pousse jusqu’à Champagnole. Elle passe par Louhans et Bourg-en-Bresse pour atteindre Lyon. Elle traverse la ville et combat l’armée des Alpes à Voreppe le 23 juin. En février et mars 1941, le régiment reçoit le 1er bataillon du Pz.Rgt.28 qui devient son 3e bataillon. La 3e panzer-division, à laquelle appartient le 6e régiment de panzers, combat lors de l'opération Barbarossa dans le secteur centre à Smolensk puis dans le secteur Sud dans le Caucase durant l’été 42, où elle subit de nombreuses pertes à Mozdok en novembre 1942. La division livre de très durs combats à Karkov. Elle retraite à travers le Kouban et la mer d'Azov en janvier 1943. Elle combat à Koursk avec le 48.Pz.Korps puis Tcherkassy début 44. Elle va dans le secteur Sud-Ukraine pour combattre défensivement dans le secteur de Baranov, puis de nouveau Pologne et Hongrie janvier 45. La division de rends aux américains à Steyr en mai 45.
Par Jérôme Croyet
Docteur en histoire, président de MdAin 39-45
Le 11e régiment de Panzers
Il fait parti de la 6e division de panzers. Formée à partir de la 1.Leichte Div. à Wurpertal en 1939. Elle fait la campagne de France en juin 1940. Le 23 mai elle tient Saint-Omer avant d’être relevée par la 29e DI motorisée à l’est de Cassel le 28. Le 11 juin, elle se positionne entre Saint-Etienne dans la Loire, Arnes et Somepy. Elle est transférée au sein de la Heeresgruppe Nord pour l'opération Barbarossa dans le secteur de Léningrad puis Heeresgruppe Mitte jusqu'en avril 42. Durant la campagne de France l’insigne de la division est Y renversé avec 2 points. En juin 1942, le 11e régiment absorbe le 65e panzer régiment. Repos en France de mai jusqu'au novembre 42 puis retour à l'est Heeresgruppe Sud. Elle est reconstituée sur le terrain de Coëtquidan puis près de Paris. Elle reçoit de Pz IV en remplacement de ses vieux Pz 35(t). A la fin octobre 1942, elle est forte de 160 Pz IV et de 42 canons d'assaut et revient sur le front de l'Est.Elle se combat à Kharkov, Bielgorod, Kirovograd et Koursk où elle subit de très grosses pertes. Durant l’opération Zitadelle, en 1943, l’insigne (Op) est porté par le Pz.Rgt.11. Début 44 la division combat à Kamenentz puis Tarnopol. Après 2 mois de répit elle repart avec le Heeresgruppe Mitte. Elle participe à la défense de Budapest en décembre 44 puis va en Autriche où elle est capturée par les Russes à Brno en Mai 45.
Par Jérôme Croyet
Docteur en histoire, président de MdAin 39-45